j'ai trouver ca sur le net !!!! je vous laisse lire (pour ma part ,je diré que c'est pas faux) et j'en connait des chasseur !!!!! allez donnais votre avis qu'on se marre un peu
Contre la chasse et la pêche : ces traditions de merde
Toutes les traditions ne sont pas bonnes... Tuer pour le plaisir et par habitude n’est pas très humain.
Contre toutes les formes de chasse et de pêche. La tradition et la liberté individuelle ne justifient pas qu’on assassine des animaux. Pêcheurs et chasseurs sont des assassins tortionnaires, des serial killers sadiques aux circonstances aggravantes, qui s’attaquent gratuitement à des victimes innocentes et sans défenses. Dans la chasse et les dérives sécuritaires, on observe les mêmes instincts de traque et d’élimination du sauvage et du libre.
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C’est la saison de la chasse, le moment où des coups de feu éclatent le dimanche matin dans la campagne pour vous souhaiter un réveil guerrier.
La chasse et la pêche traditionnelles consistent à traquer, dans des territoires plus ou moins délimités, des animaux plus ou moins sauvages afin de les tuer. Quels que soient les méthodes et les buts : chasse à courre ou à l’affût, pêche à la mouche ou au harpon, chasse de subsistance ou commerciale..., la finalité est la même : débusquer et mettre à mort des animaux qui vivent dans la nature. Dans nos pays, le fusil et la canne à pêche sont les plus souvent utilisés, plus les divers pièges des braconniers.
A l’époque actuelle, dans tous les pays industrialisés, la domestication des animaux et l’agriculture ont rendu la chasse (dorénavant, j’emploierai le mot chasse dans un sens général, qui englobe toutes les formes de chasse et de pêche) inutile et inefficace comme moyen de se nourrir et de se vêtir. Il faudrait d’ailleurs voir si elle était si indispensable dans le passé. L’élevage de masse fournit toutes sortes d’animaux consommables, à volonté et sur mesure. Néanmoins, la chasse, sous différentes formes, est toujours très présente dans beaucoup de pays. Elle n’est plus pratiquée par nécessité, mais pour le plaisir. Ou, tout du moins, la nécessité ne peut plus être invoquée sérieusement. Quant à la chasse commerciale, ses abus ont été tels qu’elle est maintenant très contrôlée dans la plupart des pays. Mais le massacre continue dans la pêche commerciale, artisanale ou industrielle.
Il existe par ailleurs une pêche dite « sportive » qui relâche le poisson sans le tuer. C’est bien sûr moins pire pour le poisson, mais ce n’est toujours pas une attitude éthique digne d’un être humain et le poisson en bave encore. Les poissons ne sont pas des joujous qui prennent plaisir à se faire traquer et sortir de l’eau accrochés à un hameçon. Le sport ce n’est pas s’amuser au détriment d’autres créatures. Je ne crois pas qu’on puisse encore parler de chasse ou de pêche pour ces cas là, vu qu’il n’y pas mise à mort, il faudrait plutôt parler de jeux cruels.
On chasse pour être dans la nature et faire de l’exercice. Ce sont des sorties entre amis, des habitudes sociales qui donnent le sentiment d’appartenir à un groupe solidaire. Certains jouent les commandos en mission dans la jungle, avec treillis et cris de Sioux. D’autres trouvent l’occasion de s’affirmer, de se croire supérieurs. Loin de leurs épouses (on voit peu de femmes chasseuses) et de leurs patrons, ils commandent à un chien et ils brandissent un fusil qui leur offre le pouvoir de donner la mort. D’autres ont trouvé un bon plan pour glander et picoler peinards...
Bref, tout le monde s’efforce de prendre son pied à sa manière et se moque éperdument de la souffrance des animaux. Les chasseurs ne se posent pas plus de questions quand ils achètent leur bavette ou leur saucisson au supermarché. Bien sûr, il y a des règles pour « moraliser » et contrôler la chasse, on ne peut pas tuer n’importe quel gibier, n’importe quand et n’importe comment. Les chasseurs « protègent » et élèvent les animaux qu’ils veulent tuer. Finalement, ils gèrent les rares étendues « sauvages » qui restent comme le paysan sa ferme. Ils font des lâchers de faisans pour faire des cartons comme à la fête foraine, ils instaurent des quotas d’abattage et lancent des programmes de repeuplement. Il y a même certains fanatiques qui ne veulent pas du tout toucher à la nature et se contentent de tuer quelques bêtes, à l’ancienne.
On trouve donc de tout : du pêcheur alcoolique pour étang où les truites ont été lâchées la veille jusqu’au « Rambo » ascétique qui se lève avant l’aube pour chasser le sanglier à l’arc, en passant par le marquis d’un autre âge amateur de chasse à courre et le PDG gras du bide qui paye cher pour des safaris organisés en Afrique.
Rien de commun entre ces personnages ? Pas si sûr. Contrairement à la guerre et aux crimes illégaux, ils peuvent, avec la chasse, donner sans danger libre cours à leurs instincts primaires. Les meurtres prémédités de certains animaux sauvages sont légaux et même bien vus (au moins dans leur milieu), pourvu qu’ils respectent certains codes et procédures (un peu comme feu la peine de mort en France, sauf qu’on se demande de quoi le lièvre ou la carpe sont coupables).
Derrière les coutumes et la fameuse convivialité, on retrouve quand même le plaisir de dominer un animal. On a d’abord les délices de la traque : l’homme use de ses ressources de ruse et d’habileté, aidé par son chien fidèle et des objets de sa fabrication (armes, véhicules, jumelles, appâts...), pour coincer un animal. Sa « supériorité » se verra conforter par le fait qu’il peut « avoir » un animal sauvage. Souvent, il dédaigne même les moyens techniques trop sophistiqués qui ne laisseraient aucune chance à la bête... et aucun piment à cette poursuite mortelle. Le chasseur s’amuse donc au gendarme et au voleur avec l’animal ; seulement c’est toujours l’homme qui fait le gendarme et le voleur sera mis à mort sans procès sitôt à portée de fusil ou d’arc.
La chasse est moins policée et les spectateurs sont rares, on peut néanmoins la comparer avec la corrida. L’animalité sauvage est mis à mort au terme d’un rite où la victime non-consentante a soi-disant ses chances. Dans les deux cas, on parle de maintien des traditions et du renforcement des liens sociaux.
C’est donc le coup de grâce qui conclut cette excitante partie de cache-cache. Les chasseurs sont souvent un peu tristes car ils signent alors la fin du jeu. Mais pour que leur domination soit complète, il faut qu’ils tuent la bête, qu’ils rapportent un trophée, une preuve tangible de leur virilité. Et puis le plaisir de donner la mort sans danger n’est quand même pas négligeable. Peu leur importe que les animaux se passeraient bien de ce genre de cadeau meurtrier. Parfois, ils poussent le vice en faisant durer la torture, cerfs ou espadons sont menés à épuisement.
Ils aiment le pouvoir d’arrêter la vie dans son élan, d’un coup, quand ils l’ont décidé. L’animal est encore plus soumis et inférieur quand il est mort et ressemble à un objet, avec des gouttes de sang sur sa fourrure ou ses plumes, comme nous le démontrent avec insistance tous ces tableaux obscènes qu’on nomme justement « nature morte ». La bête sauvage perd alors son côté mystérieux et sa liberté insolente, et cesse d’être intéressante pour le chasseur puisqu’elle ressemble une fois morte à n’importe quel animal d’élevage. C’est le côté sauvage indomptable qui à la fois plaît et inquiète. C’est plus amusant de tuer un sanglier en montagne que d’égorger un poulet dans sa cave. L’animal sauvage se défend, il se cache, il peut s’échapper et peut même s’avérer menaçant (sanglier ou cerf), il représente une liberté à détruire et dominer. Tandis que pour eux, le canard de basse-cour est déjà un objet, une simple machine sans intérêt autre que le profit, incapable de se défendre et de s’échapper. Peut-être que les chasseurs en veulent aux animaux sauvages, ces derniers sont libres alors que les préhommes ont dû renoncer à leur liberté pour être un sujet fonctionnel de la « société ». En chassant, ils espèrent conjurer leur déchéance et leur statut d’esclave volontaire. En forêt avec leur flingue ou sur l’océan avec leur canne sportive, ils ont l’impression d’être libres quelque temps (un peu comme les excités du volant qui se défoulent sur les routes en sortant du boulot). En tuant du sauvage, ils s’affirment, ils tentent d’affirmer leur liberté en détruisant celle des autres. Comme les chasseurs d’antan, ils espèrent naïvement et inconsciemment que la liberté de l’animal passera en eux ? On retrouve là les mythes de la nature pure et du retour au paradis perdu.
Pour se rassurer et conforter sa position chimérique de maître du monde, le préhomme tient à asseoir sa domination sur le sauvage. Il veut que rien ne lui échappe ; d’ailleurs il élimine les prédateurs concurrents, surtout ceux qui peuvent le bouffer lui, le maître de la jungle. Il adore la chasse, mais à sens unique, pas question pour lui d’être le gibier d’un félin, d’un crocodile ou d’un anaconda !
Certains chasseurs, un peu conscients de leurs crimes ou ayant moins étouffé leur sensibilité, sont un peu honteux et tentent de minimiser leurs actes. Ils disent qu’ils vont à la chasse surtout pour se promener et qu’ils tuent rarement, qu’ils laissent toutes ses chances à l’animal... Ils sont encore plus coupables que les viandards décérébrés, vu qu’ils continuent à chasser : par goût pour le sang, par lâcheté, pour être considérés comme de vrais hommes et rester intégrés dans le groupe.
Mettez-vous un peu dans la peau du lapin ou du sanglier, traqué par des chiens hurlants, épuisé à force de foncer dans les broussailles, toujours sur le qui vive pour se cacher dès qu’il sent un humain, et vous comprendrez l’atrocité de ce genre de violences. Imaginez la terreur et le calvaire interminables des poissons, qu’ils soient pêchés à la ligne ou au filet industriel. Quelle preuve éclatante de spiritualité : chasser et détruire la création au lieu de l’aimer et de l’aider !
Dans certains pays, des individus chassent pour le profit des espèces plus ou moins rares. Ils pillent sans pitié la nature pour revendre fourrures ou cornes. Les « vrais » chasseurs vous diront que ce n’est plus de la chasse puisque ces « commerçants » ne tuent pas pour le plaisir, qu’ils ne préservent pas les espèces et ne veulent pas laisser de chances à leurs proies ! Comme si les chances étaient équilibrées d’habitude !
Dans les pays où la chasse est encore très utile pour se nourrir, tout le monde trouve cette pratique normale. Personne ne songe à trouver autre chose et préfère viser l’élevage, qui est encore pire.
Dans nos pays riches, on chasse pour se faire plaisir. La peur, la souffrance et la mort des animaux sauvages traqués, blessés et abattus comptent pour du beurre. Les chasseurs ont simplement différentes manières d’envisager et de pratiquer la chasse : plus ou moins sordide, plus ou moins meurtrière, plus ou moins « écologique » ou technologique... Ces « modes » ne sont pas dus au souci qu’ils auraient pour les animaux, mais simplement issus des traditions et conceptions locales.
Dans le fond, ils s’agit toujours de se faire jouir en affirmant violemment sa soi-disant supériorité, de se rassurer sur sa virilité et sur sa séparation d’avec le monde animal.
Actuellement, c’est la chasse dite sportive qui fait le plus de victimes et qui est paradoxalement la mieux considérée. La chasse de subsistance fait un peu arriérée, la chasse commerciale fait requin sans cœur avide de profit, tandis que les chasseurs sportifs se considèrent comme les vrais amoureux de la nature, des bienfaiteurs modernes, ceux qui la régulent et la protègent. Drôle de façon d’aimer que d’assassiner de manière effroyable les animaux. Il faut dire qu’on retrouve là les habitudes virilistes et machistes couramment appliquées dans les relations ordinaires entre garçons et filles. Je t’aime, donc je te domine et te tue.
Les chasseurs sont donc pires que n’importe quel prédateur. Les animaux sauvages, au moins, ne s’entretuent que pour se nourrir et se reproduire, et avec modération.
Non contents d’avoir créé des animaux esclaves transformables en steaks, les préhommes approuvent le fait de traquer à mort les bêtes encore en liberté (en plus, cette liberté est souvent surveillée). Ils ne pourraient pas leur foutre la paix non !? Les bêtes en bavent déjà bien assez avec leur survie ordinaire, il faut en plus qu’elles évitent ces humanoïdes en treillis qui n’ont rien trouvé d’autre pour s’occuper et se faire plaisir.
La survivance de la chasse (quelle qu’en soit la forme) prouve (parmi des tas d’autres preuves) que la barbarie préhumaine est bien vivante et n’est pas près de s’éteindre. La chasse à l’homme (en temps ordinaire) n’a plus cours, les exécutions capitales ne sont plus publiques et sont mêmes interdites dans beaucoup de pays, les barbares ne peuvent se satisfaire du 20 H et des films de fiction, il leur faut faire couler le sang pour affirmer fièrement leurs choix, pour s’enfoncer et se conforter dans la voie nihiliste qu’ils ont choisie.
Certes, ce n’est pas la chasse qui fait le plus grand nombre de victimes, les abattoirs crachent la mort par milliards toute l’année. Il n’empêche que c’est un acte odieux qui n’a pas à être défendu par la tradition et le droit à la liberté individuelle (la liberté unique des humains). Les animaux sauvages ne sont pas des choses qu’on peut massacrer le dimanche pour le « sport ».
Si un jour la chasse disparaît pour de bon de la préhumanité, à cause des mentalités moralistes de la propreté d’apparence (qui se moquent en revanche du massacre des animaux d’élevage), des protections écologiques, de la raréfaction des espaces disponibles..., ça ne voudra pas du tout dire que les mentalités seront moins sanguinaires. La violence et les pulsions seront simplement refoulées, trouveront d’autres dérivatifs et seront prêtes à se déchaîner dans certaines occasions.
Il peut aussi y avoir transfert des actes individuels violents sur une puissance publique tyrannique et répressive. L’Etat et ses représentants se chargeront de mener des chasses à l’homme rationnelles et légales, pour protéger la collectivité et assurer la sécurité, bien sûr. C’est sans doute moins jouissif que d’appuyer soi-même sur la gâchette, mais c’est plus confortable et ça flatte la bonne conscience puisqu’il s’agit, en théorie, de traquer et de harceler des criminels abominables. Quantité de dictatures plus ou moins totalitaires se sont appuyées sur ce genre de ressort, et on voit que nos chères « démocraties », avec leur délire sécuritaire, sont à fond dans cette voie.
La chasse, c’est la joie de la traque et de l’élimination (si possible par une mise à mort). Les systèmes policiers fonctionnent sur le même modèle et peuvent parfaitement se substituer à elle. Quand on veut traquer les « sauvages » et chasser les déviants, débusquer les pauvres, les sectes, les pédophiles, les raveurs, les prostitué(e)s et les sans-papiers, ceux qui ne respectent pas les lois ou qui simplement se rebellent, quand on veut les mettre à l’écart, les enfermer, les mutiler, les éduquer de force, voire les exécuter..., on « case » les mêmes instincts de traque, de domination et de violence, pour la bonne cause évidemment ! Ce n’est pas par hasard si le vocabulaire et les instruments utilisés sont les mêmes dans la chasse, la guerre et la police.
Dans la chasse et la dérive sécuritaire, on oppose pareillement la « société » policée, soi-disant évoluée et les forces définies comme brutes, sauvages et violentes, extérieures et étrangères. Par les discriminations, l’enfermement ou la mise à mort, on évacue le problème posé, on affirme la supériorité du prétendu civilisé, et surtout, on évite de voir que la violence sauvage fait partie intégrante de la « société », qu’elle en est même le fondement.
Les loups et les aigles à visage humain sont cent fois pires que leurs homologues à plumes ou à poils.
ils dois surement y avoir le meme genre genre de texte contre l'enduro mais ils on surement moin d'argument