Qqs potes rencontrés ce weekend lors du Grd Prix de dimanche matin et à la Thure l'après midi, m'ont fait remarquer que j'avais pas achevé mon CR. A leurs demandes, je poursuis donc.
30/09 Réveil tjs en douceur. Un coup d'oeil par la fenêtre de notre hôtel situé à Cormaia pour juger du tps. Mwais, un peu brumeux tout cela (pour l'instant).
Point très positif du séjour. En fait, on est bien en vacances. No stress. C'est pas la course le matin. Chacun se lève à son rythme. On prend le petit dèj ensemble au fur et à mesure que les marmottes daignent montrer leur tête. Les lèves tôt patientent jusqu'à ce que les autres arrivent et les retardataires font un effort pour achever de se réveiller à table. Certains ont plus de problèmes que d'autres. Pour le lait, faut enlever la lichette du petit pot, Monsieur. C'est pas effervescent.
En règle générale, on est à table vers 8h / 8h30 et on prévoit de partir vers 9h30 / 10h. Les papys que nous sommes, apprécions ce rythme. Ca change d'une semaine classique en Belgique.
Comme je le disais plus haut, la brume fut éphémère. A peine sorti de table et merd............. encore du soleil qui inonde la façade de l’hôtel et le ciel.
La journée sera un peu plus courte que la veille. Un peu plus technique aussi, avec un peu moins de 150 km, sera pourtant forte en rebondissements.
Les paysages tjs aussi magnifiques.
Où on voit les pilotes disparaitrent à l'horizon. Totale liberté. Cette expression résume bien la situation.
Journée hautes en couleurs je vous disais donc.
Ca commence qd lors d'un arrêt photo, Momo nous dit "vous avez le gars avec sa charrette retournée sur le flanc ?" Hein ? Quoi ? Ni une ni deux, l'esprit enduriste se met en branle et on fait demitour. Arrivé sur les lieux de l'accident, on se rend compte que le local a eu de la chance. Sans le bosquet pour retenir sa chariotte, il aurait dévalé la pente à la vitesse VV' et j'aurais pas donné cher de l'état des chevaux par la suite.
Avec l'aide de nos sangles, d'autres locaux et des chevaux ont fini tant bien que mal à redresser le bazard. Scène hilarante qd voyant que nous étions de gaies lurons, la compagne du fermier s'est mise à flageller certains de nous avec sa cravache comme si nous étions de vulgaires chevaux de trait. Un moment inoubliable. Tout comme qd cette même personne sort de sa poche son smartphone qui venait de sonner. On est au milieu de nulle part, ils sont habillés comme jacquouille la fripouille, ça roule en cariolle mais ça a un smartphone (pour votre info, moi je suis tjs avec mon vieux nokia qui a la taille d'une cabine téléphonique). Ah le progrès!
PS: pour le sanglier. C'est beau d'avoir une corde dans sa banane mais si elle a 30 ans, c'est moins efficace. On aurait pu se blesser vu le nombre de fois que la corde a cassé et qu'on s'est retrouvé le cul par terre. Hihihih J'ai eu toute la peine du monde à expliquer cela et à trouver un justificatif pour les bleus sur mes fesses.
Autre moment fort de la journée. L'histoire du "C'est tjs le cordonnier, le plus mal chaussé." Notre guide nous annonce juste après le repas de midi une côtelette sympathique qu'il faut absolument passer pour éviter de devoir se taper un tronçon de route. La photo ne rend pas le relief comme d'hab mais je vous assure que ça grimpe.
Voyant les difficultés rencontrées par mes compagnons, je décide sagement de court-circuiter la partie la plus hard afin de préserver ma mimine. Mais à un moment rien à faire je dois redescendre dans la tranchée pour continuer mon chemin. Sur un filet de Gas², hihihihi, je m'en sors sans trop de mal. Les autres arrivent un à un sauf......................notre motociste. Moteur calé en pleine ascension. Le démarreur ne répond plus et comme sur ce genre de truc, ils ont eu la bonne idée de ne pas mettre de kick.................. c'est la cata. Le moteur étant définitivement bloqué, on prévient le guide qui rappelle l'assistance qui était déjà 50km plus loin. Echange standard de moto, même marque, même couleur mais en passant de la FE350 origine
à une TE250 préparée spécialement pour la Romaniac, Capello va mettre un peu de tps à apprivoiser le bestiau. Ce qui nous vaudra de belles figures de style pour la suite du séjour mais heureusement sans bobo.
Autre point positif de l'orga donc, une moto de rechange au cas où, dans le camion si nécessaire.
Ca nous aura au moins permis de digérer le repas de midi au soleil en attendant de récupérer tout le monde.
Le guide nous annonce par la même occasion " bon c'est maintenant qu'on va attaquer la côtelette." Hein ! Et c'est quoi qu'on vient de faire alors ?
Ici pas d’échappatoire, ça grimpe pas forcément fort mais lgtps et c'est hyper glissant avec des cailloux roulants partout. Plusieurs d'entre nous devront si reprendre plusieurs fois et perso, j'ai dû recevoir une petite poussette de la part du sanglier pour pouvoir me relancer et atteindre le sommet.
Pourtant certains avaient eu le tps d'analyser les trajectoires. Vous avez remarqué que les Shercos n'ont pas de kick non plus? Ben moi maintenant je le sais et je sais aussi qu'il faut tjs avoir deux câbles électriques avec soi qd on roule avec ce genre de machine et aussi prier pour qu'il y ai un autre gars avec une batterie dans le groupe.
Autre moment des plus agréables qd un peu plus loin le guide nous annonce "vous voyez le dessus de la colinne/montagne au loin ? Et bien rendez-vous là bas."
Le pied total. A la recherche de la meilleure trace chacun attaque la pente en pensant avoir fait le bon choix. Finalement on y arrivera tous. Et en haut, Big smile sur le visage de chacun.
Et puis qd ça monte, faut bien redescendre à un moment. Waouw, j'ai cru que j'étais dans un tobogan infernal. On est descendu droit devant à travers la forêt de sapins via le chemin (enfin les deux ornières) fait par un débardeur. Et pour descendre, ça descendait sévère! Cette descente hyperboueuse qui n'en finissait pas a donné qqs chaleurs à certains d'entre nous. Un de nos membres prenant même la décision pdt une partie du parcours de réaliser celui-ci à côté de sa moto en priant pour que celle-ci ne l’entraîne pas vers le fond.
Une fois au fond, la rivière. On est un rien bouchonné par la débardeuse donc question plus haut. Les bûcherons nous regardant tout ébahit sortir de nulle part.
A propos de sapin, chercher l'erreur ... Il y en a qui aime cela ou alors ils ont déjà leurs pensées dirigées vers noël. Il parait que l'odeur du sapin dans le casque, ça débouche bien les narines, mais bon .....
La journée se terminera par une ultime descente débutant par une mini ravine
qui se transformait au fur et à mesure de notre progression en canyon dans lequel il ne fallait absolument pas tomber au risque de devoir faire venir un palan pour sortir la moto. Cette descente se terminant par une rivière en partie asséchée mais truffées de rondins et autres rochers de toute taille. Juste une pensée en tête « j’espère qu’on ne devra pas remonter un truc du genre pdt le séjour ». Là j'en pouvais plus. J'étais HS. Les antidouleurs pris tout au long de la journée n'ayant plus d'effet, j'ai cru que j'allais rester là. Heureusement la fin de ce tronçon signifiait aussi l'arrivée à l'étape du jour. Hôtel hyper luxueux perdu au milieu de nulle part au fond d’un vallon à Vatra Dornei.
On se réhydrate dare-dare comme on peut en terrasse.
L’hôtel comme le précédent est équipé d'une piscine mais cette fois, on préfère boire un verre que de risquer de boire la tasse.
La soirée fut une fois de plus mémorable. Ils ont pas bpc de stock à cette période de l'année. On a du faire des mélanges pour assouvir notre soif.
Bon allez je vous quitte pour l'instant. Si vous êtes sages avec moi et si le coeur vous en dit, rdv ici prochainement pour la suite des aventures.
Bonne soirée à tous.